Aujourd'hui, le 30 novembre 2020, on nous présente en point de presse les constats de la Commission. Il est rafraichissant d'entendre nommer les réalités souvent dénoncées par plusieurs organises sans pour autant constater qu'ils aient été pris en considération jusqu'ici. Pouvons-nous espérer, aujourd'hui, que la Commission fera une réelle différence? En conclusion, madame Laurent précisait que les cinq recommandations déjà déposées ont été endossées et mis en application depuis mars 2020. Nous pourrions raisonnablement être optimistes donc !

 

Maintant on proposerait un Directeur national de la jeunesse à titre de sous-ministre sous la responsabilité du Ministre de la Santé. Aucun changement organisationnel important. La mission de ce nouveau directeur, nouvelle structure et nouveau financement administratif, serait tout simplement d'être l'ange gardien de notre jeunesse. C'est-à-dire être entre autre responsable d'établir des orientations claires, de saines normes de gestion, de faire la promotion des services et s'assurer d'une couverture optimale et uniforme dans toutes les régions du Québec. Mais n'y a-t-il pas une Direction de la Jeunesse dans toutes les régions du Québec avec cette mission ? N'y a-t-il pas un constat d'échec de cette mission par la proposition de ce Directeur national de la Jeunesse ? Ne serait-il pas tout simplement le gardien des structures administratives déjà établies ? Aurions-nous oublié quelque chose d'important ? L'imputabilité ! Nous n'avons rien entendu sur l'imputabilité des ratés du système !

 

Nous oserions faire une autre proposition : un Directeur national de la Famille ! Un directeur qui aurati la responsabilité de veiller à ce que les familles puissent bien rencontrer leur rôle tout en veillant à la protection de la Jeunesse. Un directeur qui s'assurerait que les familles aient tout le soutien nécessaire... mais que dis-je ? N'est-ce pas le rôle des organismes communautaire Famille ?

 

En conclusion, pourquoi toujours proposer de nouvelles structures supervisant les structures déficientes ? A quand le courage de réellement nommer le problème. Nos DPJ rencontrent-elles encore sa mission adéquatement ? Oui, Non  Agisson directement à cette source s.v.p. et parlons d'imputabilité, de correction, de réorientation, de modifications réglementaires, de changement de mentalité, de prévention, etc.

 

Une chose essentielle à retenir de ce rapport préliminaire, devenir une société bienveillante ! Le peuple Québécois a ce gène dans son ADN. Faisons en sorte qu'il prime ! Nous avons hâte de pouvoir lire très attentivement le rapport complet en avril 2021, peut-être aurons-nous des réponses concrètes. C'est un rendez-vous !