Par Carrefour aliénation parentale
 

 

L’aliénation parentale se décrit comme un phénomène dans lequel un des parents se livre à des comportements aliénants, influençant l’esprit de l’enfant afin de favoriser chez lui le rejet injustifié et la désaffection à l’égard de l’autre parent.

Les deux conditions suivantes doivent être présentes simultanément pour parler d’aliénation parentale dans une famille :

  1. Un des parents utilise des comportements aliénants afin d’exclure l’autre parent de la vie de l’enfant, et cela, de façon injustifiée.
  2. Le processus entraîne une détérioration de la relation entre l’enfant et le parent ciblé, voire une rupture de la relation.

Lorsqu’un parent réalise qu’il est victime d’aliénation parentale de la part de l’autre parent, ça fait parfois des mois, voire même des années que le parent aliénant travaille dans l’ombre à l’insu du parent aliéné pour mettre en œuvre son projet d’aliénation. À l’occasion, certains signes sont observables, mais plus souvent qu’autrement, la coupure se fait sans préavis de la part de l’enfant, laissant le parent ciblé dans la plus grande confusion. Il est important de comprendre que l’enfant participe au phénomène d’aliénation parentale, bien malgré lui. 

Les failles du système judiciaire en matière de haut conflit ont largement été documentées. Appuyés de 400 témoignages reçus durant la dernière année par le Carrefour aliénation parentale, nous ne pouvons ignorer leurs effets désastreux sur la vie de nos enfants, sur la santé psychologique, sociale et financière de ces familles et de leur entourage, ainsi que le prix que l’on paie en tant que société à repousser l’urgence d’agir.

Hostile, en colère et manipulateur, un parent ne doit plus être autorisé à utiliser le système judiciaire de manière à nuire à ses enfants! Il est aussi grand temps que notre système judiciaire admette que l’intérêt de l’enfant ne peut se « négocier » dans un modèle de confrontation où tous les coups sont permis et sans conséquences.

Au Québec, aucune loi ne protège présentement le droit de l’enfant d’entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents; aucune loi ne renvoie aux parents la responsabilité d’assurer le développement de son enfant; aucune loi ne protège l’enfant contre la violence psychologique que représente l’aliénation parentale. Notre système juridique québécois doit être doté de mesures et de lois permettant de protéger tous les enfants, les parents et les familles des abus dont ils sont victimes. 

 

Pour plus d’information : 
www.alienationparentale.ca