Par KO Éditions

 

Le proverbe dit : Qui prend mari prend pays. Dans le cas des belles-mères, il faudrait corriger : Qui prend mari prend aussi ses enfants. Et son ex.

 

Dans son premier livre, la communicatrice Valérie Roberts, bien connue pour son énergie contagieuse et son sourire pétillant, pose ici une question importante et d’actualité : qu’est-ce qu’être une belle-mère aujourd’hui? Sorti au début juin, La blonde de papa, dont la parution a été retardée en raison des circonstances actuelles, est maintenant disponible chez les librairies, et il atteint déjà le cœur des gens. La situation qui nous afflige tous, depuis maintenant plusieurs semaines, met d’ailleurs également en lumière la complexité des familles recomposées. Dans cet ouvrage publié par KO Éditions, l’autrice s’interroge avec humanité sur ce thème délicat et encore tabou. 

 

Le rôle de belle-mère ne vient pas avec un mode d’emploi. Lorsqu’elle a rencontré l’homme de sa vie, père de deux jeunes filles, Valérie Roberts l’a appris à ses dépens. Dans ce livre qui prend la forme d’une quête personnelle, elle s’entretient avec 19 femmes qui ont accepté, avec générosité et franchise, de se confier sur ce sujet normalement réservé à la vie privée. En partageant avec l’autrice ses joies et ses peines, ses certitudes et ses doutes, chacune expose un visage différent de la belle-mère d’aujourd’hui et, ce faisant, participe à la définition, vivante et multiple, de la famille recomposée. 

 

Les histoires personnelles rassemblées dans ce livre abordent cette réalité commune à plusieurs femmes, de tous les âges et de tous les horizons, sous des angles variés : relation avec les enfants et la mère de ceux-ci, difficulté à trouver sa place en tant que belle-mère, adoption, deuil, deuil de la maternité. 

 

La blonde de papa nous invite à réfléchir à la maternité autrement et à en repenser, en partie, les contours. Avec les témoignages d’Émily Bégin, de Roxane Bruneau, de Marie-Soleil Dion, de Sophie Durocher, d’Ingrid Falaise, de Kim Rusk et de plusieurs autres. 

 

Également, une postface de Marie-Christine Saint-Jacques, professeure titulaire à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval et directrice du partenariat de recherche « Séparation parentale, recomposition familiale », qui éclaire le lecteur sur les enjeux liés au rôle de la belle-mère au sein d’une famille recomposée. 

 

À propos de l’autrice 

Valérie Roberts est chroniqueuse culturelle et animatrice pour plusieurs médias au Québec. Depuis bientôt 15 ans, elle transmet ses passions à la télévision, à la radio et dans les magazines. Elle est également la belle-mère de Simone et de Léonie, les enfants de son mari, le chef Martin Juneau. La blonde de papa est son premier livre.